La glycémie capillaire
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La glycémie capillaire
1-Définition :
La glycémie capillaire consiste à retirer du sang provenant du système vasculaire capillaire par piqûre transcutanée. Elle permet de surveiller le taux de sucre dans le sang du patient. La lecture est instantanée.
2-surveillance :
La concentration de glucose
Normalement, le pancréas mesure la glycémie en permanence pour délivrer une quantité d’insuline adaptée aux besoins. La personne qui a un diabète doit surveiller sa glycémie plusieurs fois par jour, pour adapter ses doses d’insuline
Quand faire les analyses ?
On mesure la glycémie de façon régulière
au réveil
avant le déjeuner
avant le dîner
au coucher
Et si nécessaire :
vers 10 heures et dans l’après-midi
en cas de maladie ou signes d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie
avant les activités physiques / sorties
Si la glycémie est supérieure à 2,5 g/l, on recherche l’acétone (risque d’acidocétose) dans les urines (cétonurie), ou dans le sang (cétonémie).
Dans tous le cas, on note les résultats des analyses dans le carnet de traitement.
3-Materiel :
Pour mesurer la glycémie, on se pique sur le côté du doigt, ou à la base du pouce avec certains lecteurs, avec une lancette montée sur un auto-piqueur. On met en contact avec la goutte de sang la bandelette du lecteur de glycémie, qui affiche le résultat en quelques secondes
La précision de la glycémie est satisfaisante avec tous les lecteurs : un certain écart (environ 10%) est possible entre deux lecteurs pour un même prélèvement, ou entre le lecteur et le laboratoire ou encore entre deux prélèvements faits avec le même lecteur à quelques minutes d’intervalle.
La mesure reste précise à condition d’entretenir le lecteur, selon les recommandations du mode d’emploi.
Recommandations pour une bonne mesure de la glycémie :
Si besoin, on vérifie que le numéro de code affiché sur l’écran correspond à celui figurant sur le flacon des bandelettes.
On utilise une nouvelle lancette à chaque mesure de la glycémie.
On se lave les mains à l’eau et au savon et on les essuie très soigneusement; on n’utilise pas l’alcool.
Attention, avant usage, vérifier la date de péremption des bandelettes. Sortir les bandelettes au dernier moment. Bien fermer les flacons après usage. Garder les bandelettes à l’abri de la chaleur et de l’humidité. Certaines bandelettes ne peuvent pas être conservées au réfrigérateur.
Abdallahi rayhana- Messages : 5
Date d'inscription : 21/06/2023
Age : 23
Localisation : Alger
DARANI Khadidja et Mihoubi manel aiment ce message
La différence entre iv et im
Plusieurs voies d’administration peuvent être utilisées pour une même molécule. On retiendra les plus courantes (voie orale, voie intraveineuse IV), les voies locales (oculaire, intranasale, intrathécale…), les voies qui améliorent la biodisponibilité du médicament, les voies de l’urgence (voie intrarectale, IV, intramusculaire IM), les voies injectables (IV, IM, sous cutanée) et celles permettant de prolonger la durée d’absorption du médicament (transdermique).
L’effet de premier passage hépatique correspond à la transformation du médicament lors de son premier passage par le foie, avant d'avoir atteint la circulation systémique, lors d'une administration par voie orale. Cet effet de premier passage contribue à la réduction de la biodisponibilité. Certaines voies d'administration évitent cet effet de premier passage puisque le médicament ne passe pas par le foie avant d'atteindre la circulation systémique : la biodisponibilité maximale est obtenue après administration d’un médicament par voie IV et les voies sublinguale ou intrarectale évitent le passage hépatique. D’autres tissus sont capables de biotransformer les médicaments (poumon, intestin), mais cette forme de métabolisation reste modeste par rapport au foie.
Le choix de la voie sera influencé par la rapidité et la durée souhaitées pour l’effet, en plus des facteurs liés au patient.
Biodisponibilités et caractéristiques des principales voies d’administration chez le sujet normal.
Voie d’administration Biodisponibilité Caractéristiques
Intraveineuse 100 % Tmax le plus court et donc survenue de l’effet le plus rapide
Orale ≤ 100% (parfois très faible) Voie la plus courante, biodisponibilité variable selon la résorption digestive et l’effet de premier passage
Intramusculaire ≤ 100% Voie rapide mais douloureuse, peu utilisée sauf pour les formes retard
Sous-cutanée ≤ 100% Facilité d’utilisation, intérêt également en pédiatrie
Rectale < 100% Voie de l’urgence en pédiatrie ou voie alternative
Transdermique ≤ 100% Longue durée d’action (patchs), absence d’effet de premier passage
Transmuqueuse (intranasale, gingivale...) ≤ 100% Absorption rapide et intense possible, sans effet de premier passage
La voie locale optimise la concentration de la substance active au niveau du site d’intérêt (exemple des collyres). La nature de la cible (vascularisation, tissu néoplasique) influence les paramètres pharmacocinétiques des voies locales. Cependant, l’administration d’un médicament par voie locale expose aux effets systémiques de la molécule administrée.
L’effet de premier passage hépatique correspond à la transformation du médicament lors de son premier passage par le foie, avant d'avoir atteint la circulation systémique, lors d'une administration par voie orale. Cet effet de premier passage contribue à la réduction de la biodisponibilité. Certaines voies d'administration évitent cet effet de premier passage puisque le médicament ne passe pas par le foie avant d'atteindre la circulation systémique : la biodisponibilité maximale est obtenue après administration d’un médicament par voie IV et les voies sublinguale ou intrarectale évitent le passage hépatique. D’autres tissus sont capables de biotransformer les médicaments (poumon, intestin), mais cette forme de métabolisation reste modeste par rapport au foie.
Le choix de la voie sera influencé par la rapidité et la durée souhaitées pour l’effet, en plus des facteurs liés au patient.
Biodisponibilités et caractéristiques des principales voies d’administration chez le sujet normal.
Voie d’administration Biodisponibilité Caractéristiques
Intraveineuse 100 % Tmax le plus court et donc survenue de l’effet le plus rapide
Orale ≤ 100% (parfois très faible) Voie la plus courante, biodisponibilité variable selon la résorption digestive et l’effet de premier passage
Intramusculaire ≤ 100% Voie rapide mais douloureuse, peu utilisée sauf pour les formes retard
Sous-cutanée ≤ 100% Facilité d’utilisation, intérêt également en pédiatrie
Rectale < 100% Voie de l’urgence en pédiatrie ou voie alternative
Transdermique ≤ 100% Longue durée d’action (patchs), absence d’effet de premier passage
Transmuqueuse (intranasale, gingivale...) ≤ 100% Absorption rapide et intense possible, sans effet de premier passage
La voie locale optimise la concentration de la substance active au niveau du site d’intérêt (exemple des collyres). La nature de la cible (vascularisation, tissu néoplasique) influence les paramètres pharmacocinétiques des voies locales. Cependant, l’administration d’un médicament par voie locale expose aux effets systémiques de la molécule administrée.
Mihoubi manel- Messages : 1
Date d'inscription : 21/06/2023
Age : 19
Localisation : Aïn banyane
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